Ferme urbaine: thème de la semaine du 24/09
Aujourd’hui, 80% de la population française est urbaine, la moitié de la population mondiale est citadine et les estimations fixent ce chiffre à 70% d’ici 2050.
Cette croissance constante de l’urbanisation est la source de diverses problématiques sociales et environnementales. En ce qui concerne la qualité de vie, les villes manquent d’espace vert malgré certains efforts de végétalisation. Alors que l’OMS recommande aux villes d’avoir 15m² d’espaces verts par habitants, Paris en contient seulement 2%. Les villes sont également très polluantes, contribuant à 70% des émissions de gaz à effet de serre mondiales, pour 2% des terres occupées. Enfin, l’urbanisation pose des problèmes liés à l’alimentation : il y a peu de production locale donc beaucoup de transport pour les marchandises. Pour exemple, Marseille qui était autosuffisante à 100 % en 1950 ne produit plus que 1,3 % de ce qu’elle consomme.
Face à ce constat, les villes se transforment et l’agriculture urbaine est une des solutions proposées par l’ONU et la FAO pour faire face aux défis de l’urbanisation.
Un mouvement d’agriculture urbaine existe déjà en France, avec de nombreuses initiatives qui permettent de cultiver la terre. Selon l’Observatoire de l’Agriculture Urbaine et de la Biodiversité, il y a plus de 367 hectares d’initiatives d’agriculture urbaine en Île de France.
L’agriculture urbaine apparaît comme bénéfique à plusieurs niveaux, participant à augmenter la qualité de l’air, étant un refuge pour la faune locale et permettant le maintien des sols vivants. L’agriculture urbaine peut prendre plusieurs formes : des jardins partagés, des micro-fermes, des fermes urbaines.


Aucun commentaire
Désolé, les commentaires sont clos.