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Les jardins partagés : le thème de la semaine du 30/04

Les premiers jardins partagés appelé à l’époque « jardins ouvriers » en Angleterre ou « jardins des pauvres » en Allemagne apparaissent au début de XIXème siècle afin de permettre aux populations les plus défavorisées de cultiver les produits nécessaires à leur survie. En France, les premiers jardins ouvriers apparaissent en 1890 sous l’initiative de l’Abbé Lemire, homme politique français. Par la suite, les guerres et leurs privations incitent les habitants des villes à investir l’espace public pour y cultiver ce qui fait défaut dans les magasins. L’émergence de ce phénomène s’inscrit donc un contexte de crise économique.
Aujourd’hui les jardins partagés bénéficient d’un regain d’intérêt afin de faire face à la crise économique, sociale et environnementale.
La sécurité alimentaire est un des grands défis de notre époque : près d’un tiers de la population mondiale n’a pas accès à une alimentation convenable et cette population ne cesse d’augmenter nécessitant un accroissement de la production agricole de 70% d’ici 2050.
En France, le poids de l’alimentation a cessé de décroître dans le budget des ménages, et il devient de plus en plus difficile pour les ménages les plus modestes de faire face aux dépenses liées à l’alimentation. Il faut consacrer en moyenne 3,50 euros minimum par jour pour manger équilibrer.
Les jardins partagés permettent ainsi aux populations à faibles revenus de cultiver les fruits et légumes en répondant aux préoccupations d’une production saine et locale. Ils permettent également de créer du lien social dans les zones urbanisées. Les jardins partagés sont des jardins conçus, aménagés, gérés par leurs adhérents. Ce sont des lieux d’expérimentation, d’innovation, et de convivialité ancrée dans la notion de la démocratie participative.
Sur la carte de France des alternatives citoyennes, plus de 168 jardins partagés sont référencés. N’hésitez pas à référencer ceux que vous connaissez !
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